Les phares font depuis longtemps partie du paysage côtier et sont indispensables à la navigation. Flambeaux des mers, ils sont nombreux à baliser les dangereux rivages et les récifs du Finistère. Voici quelques joyaux de notre patrimoine maritime.
A l’entrée de la rade de Brest, le phare du Minou s’élève au bout d’un joli pont de pierre, qui le relie au fort du XVIIe par lequel on y accède.
Sur la presqu’île de Kermorvan, le phare est également bâti dans une enceinte fortifiée, face à la mer d’Iroise. Réputée dangereuse, elle nécessite un quadrillage de phares et de balises, de l’île d’Ouessant à l’île de Sein.
A la pointe de Saint-Mathieu, le phare remplace une ancienne tour à feu, sur un site historique remarquable, où il côtoie les ruines d’une abbaye bénédictine, un sémaphore et une chapelle (en lieu et place de l’église paroissiale, dont il ne reste que le porche).
Isolé en mer comme d’autres phares mythiques, le Four est très souvent balayé par la houle au large de la presqu’île de Saint-Laurent. La mer est puissante et tumultueuse, mais on peut aussi voir une danse dans les vagues qui s’élèvent. Une danse entre les éléments que sont l’eau et le vent.
Plus au nord, le phare de l’île Vierge règne en maître sur la Manche. Entièrement construit en pierres de taille, c’est le plus haut phare d’Europe. Il est accessible à pied lors des grandes marées.
Pontusval, enfin, lui aussi tourné vers le nord, est posé sur une petite pointe rocheuse entre deux plages, sur la magnifique côte des Légendes.