Croiser ou observer un animal sauvage – surtout si c’est un mammifère, en ce qui me concerne – est toujours un moment magique.
Qu’elle soit le fruit de la patience ou celui d’un hasard chanceux, la photo animalière n’est jamais facile. D’abord parce qu’il faut éviter au maximum le dérangement des animaux. Ensuite, bien sûr, parce que les rencontres sont furtives : ce sont des clichés de l’instant, de véritables instantanés !
Même si la discrétion est de rigueur, croiser le regard d’un chevreuil ou d’un renard est un réel bonheur, un moment d’intense émotion, souvent inoubliable.
Tous ces instants de vie sauvage, on les retrouve aussi dans les empreintes que laissent les animaux.
Comme il est plaisant de découvrir à l’aube les traces d’un chassé-croisé nocturne dans la neige !
Il faut toujours garder à l’esprit que les animaux vivent leur propre vie et que nous devons respecter ce qu’ils sont. Même lorsqu’on fait du repérage au préalable, les rencontres espérées sont rares et il faut savoir l’accepter.
Pas de prise de vue au nid, jamais de traque, pas d’occupation d’un même lieu plusieurs jours d’affilée, un maximum de discrétion pour un minimum de dérangement : en photographie animalière, l’éthique et le respect de l’animal sont indispensables.